Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.
Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/
Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTE
Sur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/
Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintox
Sur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/
La mairie de Paris cache-t-elle à ses habitants une carte de 36 lieux d'accueil des toxicomanes ? Alors que le débat sur l'accompagnement des usagers de crack fait rage, c'est ce que soutient l'élu francilien Pierre Liscia, proche de Valérie Pécresse, dans un tweet publié le 25 septembre. Ajoutant : « Quartiers résidentiels, écoles élémentaires, collèges, Ehpad... il y en a (presque) pour tout le monde ! ».
Cette liste n'a en réalité rien de secret. Car plus de la moitié des lieux recensés par l'élu existent déjà. La mairie s'est seulement demandé si la mission d'accueil et de soins pouvait parfois être élargie à la consommation sur place. Et ainsi amplifier l'expérience menée depuis 2016 dans la seule salle de consommation de la capitale. Concernant l'autre moitié de la liste, il s'agit de sites pour la plupart désaffectés, et n'abritant donc plus aucune maison de retraite ou école. Des lieux vides qui pourraient être transformés en nouveaux espaces d'accueil et de consommation. Mais là aussi, il ne s'agit pas d'ouvrir autant de sites de consommation que la liste en comprend.
En réalité, explique la mairie de Paris à Désintox, le projet de l'équipe municipale est, à terme, de créer 4 nouveaux lieux d'accueil et de consommation, et de faire évoluer 8 lieux d'accueil existants vers un dispositif de consommation supervisée. In fine, on passerait ainsi d'un peu moins de 40 lieux existants aujourd'hui à Paris, dont un où la consommation est autorisée, à 42 ou 43 sites, dont une douzaine où il serait possible de consommer sur place. Pas de quoi s’emporter.